Théorie des nombres ichimoku :
Quand on s’interesse à ichimoku kinkohyo de Goïchi Hosoda, on est interpelé systématiquement par la notion de temps puisque l’on se rend compte au fil de l’étude que le temps est plus important que le seuil d’intervention.
On est amené à comprendre que le marché c’est en résumé un “prix dans un temps d”.
Je vous invite à lire cet article avant de passer à la suite.
Si vous comprenez le concept exposé dans l’article dont vous avez le lien ci-dessus, vous avez compris la question et comprendre la question c’est déjà la moitié de la réponse.
En effet ; la question qui se pose est : Comment modéliser ce concept afin de pouvoir l’appliquer aux graphiques ?
Au début du vingtième siècle, au Japon, un grand homme s’est penché sur la question. Il a, après avoir lu les travaux de philosophes occidentaux et orientaux, eu l’inspiration nécessaire lui permettant de pouvoir appliquer la théorie des nombres (Une théorie vieille comme le temps) aux graphiques boursiers. C’était M. Goïchi Hosoda alias Ichimoku Sanjin.
Il avait remarqué que chaque fois que certains nombres de périodes passaient, un changement se passait sur le marché et que le marché attendait souvent les nombres suivants pour changer de situation. Ces nombres sont spécifiques et bon nombre de civilisations anciennes les connaissaient déjà.
Il a appelé ces chiffres : “Turning points” avant des les nommer des spans car le mot span convenait le mieux à exprimer son sentiment.
De 1930 à 1932, il a étudié tout ce qui était écrit sur les nombres.
De 1932 à 1934 il a fait ses expériences d’application des nombres aux marchés financiers.
Cette étude lui a permis de savoir que les nombres 9 et 26 sont absolus et que tous les autres nombres sont des combinaisons de ces deux derniers.
Pourquoi 9 et 26 sont absolus ?
Maitre Hosoda n’a pas donné d’explication, il a remarqué leur irréfutable pertinence sans en percer le secret. Il a dit qu’ils sont restés mystérieux pour lui.
Ce qui nous intéresse ici en tant que traders et investisseurs en bourse c’est de connaitre les plus pertinents de ces nombres ainsi que de vérifier leur capacité prévisionnelle nous permettant de tirer profit des marchés financiers.
Là aussi, le travail est déjà fait par le Maitre, il a continué ses recherches jusqu’à ce qu’il a aboutit aux nombres pertinents suivants : 9, 17, 26, 27 à 32, 33, 42, 65, 74, 81, 106, 129, 172, 193, 200 à 257, 300, 343, 339, 371, 428, 456, 513.
Les nombres standards et complexes les plus utilisés ainsi que les signes que M. Hosoda leur donnait sont sur l’image ci-dessous:
J’avais déjà expliqué comment profiter des nombres de l’ichimoku lors d’un wébinaire sur Dailyfx animé en compagnie Joris Zanna que je remercie.
Plus de détails dans mon Tome 3
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